Louise ACHILLE était professeur de musique et une pianiste accomplie.
Dans son contrat de mariage avec Paul NARDAL, on retrouve, dans l’inventaire des biens apportés par l’épouse : « un piano, un tabouret et diverses partitions de musique… ».
C’était également une femme très pieuse pour qui la charité chrétienne était une véritable philosophie de vie.
Très vite et avant la naissance de ses filles, elle s’est impliquée dans la cité.
Louise ACHILLE créée et participe à de nombreuses associations, sociétés mutualistes et structures sociales, précurseurs de nos actuels clubs services.
A l’époque, le système mutualiste est le seul moyen de faire face à la pauvreté.
Il faut se rappeler qu’à l’époque, la population est particulièrement pauvre et démunie, l’abolition de l’esclavage ne date que d’une cinquantaine d’années.
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Société des Dames de Saint-Louis, notamment avec l’épouse du maire de Fort de France, Gabrielle Sévère : la première société mutualiste pour les femmes de 18 à 50 ans destinée à fournir une aide matérielle à ces femmes et à leurs enfants orphelins quand elles mourraient en couche. A l’origine, il s’agissait de leur permettre d’être enterrées décemment et, par la suite, le système s’est développé pour permettre de venir en aide aux enfants orphelins.
– Louise ACHILLE se préoccupait particulièrement des problèmes qui pouvaient survenir pendant la grossesse et les couches.
– La Prévoyance Martiniquaise : autre société mutualiste.
– La Fédération Mutualiste de la Martinique qui a œuvré pour la mise en œuvre de l’Asile des Vieillards de Bethléem, situé non loin de la maison familiale de la rue Schœlcher, sur l’actuelle Place Paulette NARDAL.
– L’OUVROIR, actuellement le FOURNEAU, à la rue Galliéni, établissement tenu par des religieuses et qui accueillait des jeunes filles orphelines ou en grande difficulté.
– La RUCHE : autre orphelinat.